Couvre-feu : des précisions

Notre département connaît une très forte accélération du virus. Le taux d’incidence est passé de 120 à 230 en 10 jours ! C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé d’instaurer une mesure de couvre-feu sur l’ensemble du département des Pyrénées-Atlantiques.

Le nombre de patients hospitalisés augmente également, ce qui va nécessiter de déprogrammer un certain nombre d’opérations non urgentes pour accueillir les personnes atteintes du Covid-19.

Quelques précisions sur les mesures de restrictions qu’induit le couvre-feu, annoncé jeudi 22 octobre 2020 par le gouvernement. Ces mesures prennent effet à partir de vendredi 23 octobre à minuit pour une durée de 3 semaines. Le couvre-feu pourra être prolongé en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Déplacements

Il est interdit de se déplacer entre 21h et 6h dans l’ensemble du département, sauf dérogation, sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3 750 € en cas de récidive.

Dérogations

Des dérogations sont prévues, sur présentation d’une attestation, pour les motifs suivants :

  • Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseignement et de formation,
  • Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ou pour l’achat de produits de santé,
  • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d’enfants ; pour convocation judiciaire ou administrative,
  • Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative,
  • Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative,
  • Déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances,
  • Déplacements brefs, dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie.

Les attestations dérogatoires peuvent s’effectuer en ligne, sur un smartphone et sur papier libre. Elles sont valables une heure en dehors du motif professionnel : cette dernière doit être accompagnée d’un justificatif de l’employeur.

Transports en commun

Ils resteront actifs y compris au-delà de 21h, mais des changements d’horaires peuvent être prévus.

Événements et lieux recevant du public

La jauge des grands événements passe de 5 000 à 1 000 personnes. Les fêtes foraines sont interdites.

Les casinos, salles de jeux, salle d’exposition, établissements sportifs couverts sont fermés. Les vide-greniers en intérieur sont interdits.

La piscine sera fermée jusqu’à nouvel ordre.

Bars, restaurants

Les bars (débits de boisson) doivent fermer toute la journée dès ce samedi 23 octobre. Ceux qui proposent de la restauration sont autorisés à rester ouverts (bar à tapas notamment) mais uniquement pour la partie restauration. L’activité bar (café du matin, boisson de l’après-midi) est interdite.

Les restaurants peuvent ouvrir jusqu’à 21h et proposer de la livraison à domicile au-delà de cet horaire.

Vie étudiante

Les établissements, bibliothèques et restaurants universitaires devront réduire leur capacité d’accueil à 50 % dès la rentrée.

Activité professionnelle

Le télétravail doit être incité dans les entreprises et les administrations.

Mesures fiscales et sociales

Pour soutenir les entreprises, le gouvernement a mis en place des mesures :

  • Les échéances fiscales pour les entreprises connaissant une interruption ou une fermeture ou dont la situation financière est compliquée seront reportées,
  •  Les charges sociales pour les entreprises ayant plus de 50 % de perte de chiffre d’affaires entre 2019 et 2020 seront reportées puis exonérées,
  • Les taxes foncières pour les entreprises seront reportées de 3 mois, sur simple demande,
  • Des aides financières pouvant aller jusqu’à 10 000€ pour les entreprises sont prévues. Des aides pour le tourisme, la culture et les autres secteurs impactés le sont également,
  • Le fonds de solidarité et du prêt garanti par l’État est maintenu,
  • La prise en charge à 100 % de l’activité partielle par l’État est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020.