Les haies plantées dans les jardins jouent un rôle central dans la qualité paysagère et la préservation de la biodiversité du territoire.
La plupart de ces haies sont composées d’une palette « historique » de végétaux ornementaux intégrés dans l’aménagement des parcs et jardins du XXème siècle, tels qu’hortensias, bambous, pittosporum, abelia, ou tamaris. Ces haies font aujourd’hui pleinement partie de l’identité paysagère locale.
D’autres types de haies ont été plantés depuis la fin du XXème siècle, composés de thuya, éleagnus, de laurier-cerise (ou laurier-palme), de pittosporum…
Avec le temps, ces espèces présentent quelques inconvénients. Leur croissance très rapide nécessite un entretien et un suivi très régulier qui impliquent un investissement humain conséquent ou un coût important pour ceux qui confient leur taille à des professionnels.
Ces haies produisent aussi une importante quantité de déchets verts, dont le traitement représente lui aussi un coût que la collectivité doit supporter.
Certaines de ces espèces se sont développées hors des jardins au fil du temps, leurs graines ayant été dispersées par le vent et les oiseaux. Elles ont progressivement colonisé les milieux naturels du littoral et ont entraîné une banalisation des paysages ainsi qu’une perte de biodiversité.
Pour guider les particuliers et les aider à choisir une nouvelle palette végétale pour composer leurs haies, une brochure a été éditée. Elle présente une sélection d’espèces locales ou horticoles adaptées à une gestion économique et écologique des haies de jardins et souvent méconnues.
Plusieurs critères de choix d’espèces sont ainsi mis en avant :
- intérêt pour la faune sauvage,
- adaptation au front de mer,
- persistance du feuillage pour s’abriter des regards…
Pour aller plus loin, une brochure complète est en cours de préparation.