Ils ont vécu les JO en duo !

Du 1er mai au 1er juin, la Ville de Saint-Jean-de-Luz a organisé un appel à candidatures pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. 11 duos ont été retenus pour vivre cette expérience unique le temps d’un week-end du 26 au 28 juillet. Retour sur cette folle aventure.

Au printemps dernier, la Ville, labelisée Terre de Jeux 2024, lançait un appel à candidatures aux « Luzien(ne)s, passionné(e)s de sport, [qui rêvaient] de vivre des moments inoubliables en famille ou entre amis, au cœur de l’émotion sportive internationale des Jeux Olympiques de Paris 2024 ».

Elle offrait ainsi l’opportunité d’assister aux épreuves de rugby à 7 au Stade de France le 27 juillet après-midi, à celles d’aviron à Vaires-sur-Marne le 28 juillet au matin et de visiter le parc urbain de la Concorde la 28 juillet après-midi – la Ville ayant acquis des places pour ces différents rendez-vous.

Direction Paris !

Les 22 participants, accompagnés de Pacale Fossecave, conseillère municipale déléguée au label Terres de Jeux, sont partis jeudi 25 juillet à 22h de la halte routière de Saint-Jean-de-Luz pour arriver le lendemain matin à 8h à Saint-Germain-en-Laye.

Nous sommes partis avec un peu de retard car nous avions tous les yeux rivés sur les portables pour voir si les rugbymen français se qualifiaient pour les demi-finales et ainsi avoir la chance de les voir jouer le samedi,

confie Thomas, en duo avec son fils Pablo, 6 ans.

Le vendredi, les duos sélectionnés ont visité Paris : la Concorde, Montmartre.

On a vu Paris comme jamais auparavant : sans voiture, sans bruit, dans le calme. On a même croisé une brigade à cheval. On sentait beaucoup de bienveillance. On était tous là pour partager le même moment, ensemble,

précise Thomas.

Le samedi, après une matinée dédiée à la visite du Louvre, puis au Jardin des Tuileries, direction le Stade France pour les matches de rugby à 7. Là, c’est une ambiance unique qui attend les duos : tout le monde saute, chante la Marseillaise. Les matches de rugby à 7 sont plus courts et plus intenses. Chaque ballon est important. Pas de temps mort.

On était hyper bien placés, derrière les poteaux. Avec une ambiance de fou pour un jeu très beau à voir, très rapide,

commente Elena, en duo avec son fils Enaitz, 13 ans.

Après la demi-finale, nos duos sont « vidés mais tous à fond ».

On avait la mauvaise foi du bon supporter,

s’amuse Thomas.

Et l’énergie déployée par les supporters a fait ses preuves : les rugbymen ont terminé la journée médaillés d’or !

Le dimanche, après la visite de la Tour Eiffel, assister aux épreuves d’aviron était prévu mais changement de programme pour aller vers le parc urbain de la Concorde et assister à des entrainements de skateboard, BMX, basketball. Puis des démonstrations de breakdance, de hip hop. Les enfants, encadrés par des bénévoles, ont même pu jouer au basket. À 21h, l’heure du départ a sonné pour retrouver le chemin de Saint-Jean-de-Luz.

On a tous apprécié l’ambiance unique avec un fort esprit de solidarité. Mon fils m’a sauté dans les bras tellement il était heureux

conclut Thomas.