Dans la seconde moitié du XIXème siècle, grâce à l’innovation industrielle, la France redécouvre l’usage architectural de la céramique. Préconisé par Viollet-le-Duc, son engouement sera renforcé par l’exposition universelle de 1889. Sa durée de vie illimitée, sa résistance aux UV et aux embruns, sa facilité d’entretien et son faible coût en feront un matériau idéal pour une architecture balnéaire en quête de fantaisie. Cette nouvelle mode fait quelques adeptes sur notre baie. Ainsi on observe ce décorum, entre autres, face à la baie avec la villa Germaine (architecte Galtier, fin XIXème siècle) ou proche de la gare avec l’immeuble de G. Bourbon (1912). Des maisons réputées (Sarreguemines, Gien, Vieillard…) proposeront sur catalogue des modèles en série à une bourgeoisie cherchant à se distinguer. Le propriétaire a ainsi la liberté de personnaliser sa façade, selon ses moyens, par la multitude de combinaisons possibles. L’Art Nouveau confortera cet engouement avant que peu à peu l’ornementation se fasse plus discrète sur nos façades.
Compte tenu des mesures sanitaires en vigueur, les activités du Pays d’art et d’histoire sont suspendues jusqu’à nouvel ordre mais le patrimoine de la baie reste à votre portée !