Créés dans les années 1870 pour sécuriser la passe du port, les feux d’alignement de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure sont devenus, au fil du temps, des figures emblématiques de la baie.
En 1937, contrairement à l’usage qui consistait à faire appel à un ingénieur des phares et balises, le chantier d’élévation des feux est confié à un architecte, André Pavlovsky. En s’appuyant sur le bâti existant, l’architecte départemental propose deux bâtiments modernistes qu’il fait dialoguer avec le mouvement régionaliste.
En 1938, soit un an avant l’installation d’un système de lentille à échelons Fresnel, les feux sont électrifiés. De 1937 à 1973, année de l’automatisation de l’éclairage, trois familles de gardiens se sont succédé dans le feu amont de Ciboure.
Rencontre avec Étienne Ostiz
Le Pays d’art et d’histoire a fait la connaissance d’Etienne Ostiz, le fils du dernier gardien des feux. Un film est né de cette rencontre passionnante : « L’enfant du phare ».
En 2021, le Pays d’art et d’histoire de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure conviera le public pour pousser les portes de ce monument emblématique grâce à des visites guidées régulières.