La Ville de Saint-Jean-de-Luz présente à la Rotonde, l’exposition du peintre Jean-Philippe Chetaud, intitulée « LUMINA », du vendredi 08 décembre au dimanche 07 janvier 2024.
La mise en œuvre des émotions par la peinture
Jean-Philippe Chetaud ne cache pas son admiration pour Marquet, pour les Fauves. Lorsqu’on lui parle de la douceur de la lumière du soir à Saint-Jean-de-Luz, ou de la légèreté des couleurs des rivages aquitains, l’artiste raconte les rouges vénitiens de la Maison de l’Infante, la luxuriance des palmiers de la Digue aux Chevaux, le rythme brun des pinèdes du Bassin d’Arcachon. Après avoir construit et rêvé une scène, il faut la mettre en œuvre. Débute alors pour l’artiste le travail réjouissant de la peinture.
L’exposition « Lumina » présente quelques regards sur les rivages d’Aquitaine. Le travail présenté à la Rotonde s’inscrit dans un champ figuratif. L’artiste dépasse dans ces toiles le sujet, pour jouer avec la lumière, les souvenirs et les émotions.
« On dessine et on peint avec son enfance, sa formation, la rivière où on vous a plongé. Avec et contre elles. Et puis, très matériellement, avec des outils et des supports. Moi, ce sont des crayons 8B, des pinceaux petit-gris, de la gouache, de l’encre de Chine et du papier »
raconte Jean-Philippe Chetaud.
De la photographie à la gouache
Sa formation initiale est très classique, le dessin, les séances de perspective. L’artiste élargit ensuite son spectre et s’initie à la photographie et ses cadrages, il découvre la peinture à l’huile, le pastel, le fusain, l’acrylique, l’aquarelle pour revenir à la gouache, à la matière et à la couleur de l’école et de l’enfance.
Le lien avec la photographie explique son goût pour les cadrages, les successions de plans. Selon Jean-Philippe Chetaud, c’est le regard qui organise la perception du monde. Tout commence par le regard. L’artiste commence ainsi par voir un cadre, une composition. Puis les formes se décomposent et glissent vers l’impression, la sensation Il s’agit ensuite de les traduire en gestes et d’affronter le support. Soudain le temps s’arrêter. C’est alors une affaire entre ce qui est dans l’œil, dans la tête et ce que peuvent les mains.
Pratique
Entrée libre du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h
Samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h.
Contact
Direction de la culture
05 40 39 60 88