La Ville de Saint-Jean-de-Luz, dans un contexte de fortes tensions sociales et économique, fait le choix de reporter son événement annuel, Itsasotik, dédié à la filière de la pêche et de la mer et marque plus que jamais son entier soutien à tous les acteurs locaux.
En effet, la décision de mise à l’arrêt du Conseil d’Etat, faisant suite au plan d’action maritime de la Commission Européenne et renforcée par les messages de certaines ONG, plonge les pêcheurs, et plus largement l’ensemble des acteurs de la filière, dans une incertitude profonde : celle de ne pouvoir garantir la pérennité d’un métier, la pêche et d’un mode de vie, celui des gens de mer.
Ainsi, les jours précédents ont été marqués, en différents points de l’hexagone, par l’action de marins et pêcheurs désireux de faire entendre leurs craintes et leur colère.
Initialement prévu autour du week-end de Pâques, du 5 au 8 avril 2023, Itsasotik avait été conçu comme un rendez-vous ludique, rythmé de rencontres et d’échanges, pour faire vivre et replacer dans l’esprit de chacun l’importance de cette filière et le rôle de ses acteurs.
Les professionnels de la filière ont choisi de s’arrêter pour marquer leur position et défendre leur avenir. Dans ce contexte, la ville de Saint-Jean-de-Luz ne pouvait faire autrement que de respecter leur action en reportant ce rendez-vous à la rentrée et en relayant leur parole auprès des parlementaires locaux (député et sénateur).
« Après le succès rencontré l’an dernier, nous souhaitions renouer avec Itsasotik, manifestation dédiée aux différents aspects de la filière pêche, mais nous ne le pouvons sans les acteurs qui l’animent. Je rappelle qu’être pêcheur, c’est un projet de vie et un métier exigeant. La pêche, c’est aussi notre patrimoine depuis des siècles et un élément majeur de notre identité qu’il nous faut préserver. La filière est en tension. Après la crise sanitaire et le Brexit, la voici confrontée à la hausse des prix de l’énergie et à des difficultés de recrutement. C’est son existence même qui est menacée, surtout quand on sait que 75% des produits de la mer consommés en France sont déjà importés.
précise Jean-François Irigoyen, Maire de Saint-Jean-de-Luz.
Pourtant, nos pêcheurs ont consenti de gros efforts pour s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique et pour exploiter les ressources à un niveau plus durable.
Plus que jamais, nous sommes à leurs côtés en respectant leur position en portant leur désarroi auprès de nos parlementaires, afin qu’ils prennent la mesure d’une situation qui ne cesse de s’aggraver.
Au final, il s’agit de notre souveraineté alimentaire qui est en jeu. De plus, la décision du Conseil d’Etat de fermer les zones de pêche est d’autant plus mal reçue qu’un travail avait été engagé pour trouver des solutions au problème des captures accidentelles de cétacés. »
Donibane Lohizuneko Herriko etxeak bertako arrantzaren eragile guziak sustengatzen ditu.
Arrantza-sektoreko profesionalek beren jarduerak gelditzea erabaki dute beren jarrera markatzeko eta beren etorkizuna defenditzeko. Testuinguru horretan, Donibane Lohizuneko Herriko etxeak ez zuen beste hauturik haien ekintza errespetatzea hitzordu hori gibelatuz ikasturte arte eta haien hitza tokiko parlamentarieri helaraziz (diputatuei eta senatariei).