Lundi 29 août 2022, Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz et vice-président de la Communauté d’agglomération Pays Basque a accueilli, à l’hôtel de ville, Philippe Le Moing-Surzur, sous-préfet de Bayonne, et Cécile Contet, commissaire de police de circonscription, pour présenter la Charte de la vie nocturne et de la tranquillité publique.
Cette charte vise à trouver un équilibre entre une vie nocturne dynamique et la préservation de la tranquillité publique, la sécurité et la santé.
C’est une charte que nous voulions mettre en œuvre au début de ce mandat, mais la crise sanitaire est passée par là et dans le contexte que nous avons connu, il aurait été malvenu d’ajouter des contraintes à des établissements déjà en difficulté ou qui ont même été fermés. Certes, nous sommes en fin de saison estivale, mais nous avons voulu prendre le temps de consulter un certain nombre de commerçants avant d’élaborer le contenu de cette charte,
a précisé, Jean-François Irigoyen
Le texte compte 10 principes que les professionnels adhérents, la Ville de Saint-Jean-de-Luz et la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques s’engagent à suivre sur les thèmes suivants : respect des lois et règlements, horaires et fermeture, terrasses, lutte contre les troubles à l’ordre public, lutte contre les nuisances sonores et les troubles de voisinage, prévention de la consommation d’alcool et de stupéfiants, lutte contre les discriminations, propreté urbaine, et enfin publicité. Le dernier engagement précise les modalités d’adhésion à la charte.
L’adhésion à la charte relève d’une démarche volontaire pour chaque commerçant. Les équipes de Saint-Jean-de-Luz Animations, Commerces et Événements auront la charge de contacter chacun et tous les signataires recevront un autocollant à apposer de façon visible à l’entrée de leur établissement, marquant ainsi leur adhésion aux principes de la charte.
Un conseil de la nuit
Parallèlement à l’adhésion à ce texte, les acteurs s’engagent à s’inscrire activement dans l’animation du futur conseil de la nuit ou commission de conciliation. Cette nouvelle instance qui réunira riverains, professionnels, et acteurs institutionnels aura pour but de rendre les riverains et gérants d’établissements parties prenantes de la résolution de problèmes, d’étudier collectivement les situations pour y apporter les solutions les plus adaptées et articuler au mieux les réponses préventives, de médiation ou répressives.