En ces temps de confinement, poursuivons nos rencontres proposées par le Pays d’art et d’histoire avec, cette semaine, un retour sur le passage de Louis XIV dans la cité des corsaires.
Le séjour luzien de Louis XIV a laissé l’image d’un jeune monarque qui, attendant son mariage, passe son temps entre réceptions somptueuses, spectacles divers et cérémonies religieuses.
Seulement, c’est aussi un roi au travail qui occupe la maison Lohobiague pendant plus d’un mois. Des décisions concernant l’ensemble du Royaume furent actées à Saint-Jean-de-Luz.
Un exemple parmi d’autres : l’arrêt du 26 mai 1660 qui consacre la gravure comme un art libre.
Ainsi » Sa Majesté maintient et garde l’art de la gravure et ceux qui [en] font profession, en la liberté qu’ils ont toujours eue de l’exercer dans le royaume « . Cette décision, à priori anecdotique, favorisa une production iconographique abondante qui compte dans l’histoire de l’art en France. D’ailleurs la gravure participa largement à la postérité du mariage royal comme en témoigne un tirage conservé dans les salons de la mairie.